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horloge cosmique

  • La voie royale de l’impeccabilité

    Vous êtes le centre d’un axe cosmotellurique qui vous traverse et vous imprègne en permanence.
    A la fois émetteur et récepteur, vous transmutez l’énergie qui vous traverse et celle-ci transmute votre corps de matière et vos corps subtils.
    Lorsque vous vous centrez en vous-même, vous vous alignez en conscience sur cet axe et vous recréez instantanément en vous les conditions de l’harmonie. Conditions par lesquelles vos pouvoirs sont restaurés.
    Vous en avez alors, dans la mesure de la santé de vos corps, tout le potentiel. Bien peu de gens ont conscience de cela, et parmi ceux qui le savent, le plus grand nombre pour ne pas dire la quasi totalité sont limités dans l’exercice de ce potentiel par leurs seules croyances.

    Le temps est venu où ces croyances restrictives sont en train de se fissurer, ce qui nous amène pour une brève expérience sur un nouveau terrain de jeu où il s’agira d’apprendre rapidement à discerner le juste au sein de dimensions entremêlées. Je ne sais si l’ouverture sera graduelle comme elle l’a été jusqu’à présent ou si elle se fera plus brutale, mais l’horloge cosmique tourne et nous nous rapprochons de l’aiguillage vers plusieurs réalités où chacun vivra la sienne. Il est donc important de se recadrer sur les fondamentaux.

    La multiplicité des informations dont nous sommes abreuvés, les remises en question et les contradictions qu’elles induisent peuvent égarer l’indécis. Chercher dans un premier temps à l’extérieur de quoi reconnecter ses mémoires est une étape, mais trop persister dans cette direction conduit à l’indécision. Et comment l’indécis peut-il trouver son chemin dans ce chaos informatif et désinformatif qui grandit bruyamment autour de nous ? Toute voie empruntée nous apprend quelque chose et c’est pourquoi il n’y a pas de mauvaise voie en soi, mais pourquoi faudrait-il chercher la lumière dans l’obscurité… Partout elle emplit l’espace parce qu’elle est en nous. Si on ne la perçoit pas, c’est juste qu’on n’est pas là où notre Moi le voudrait, mais là où notre âme le souhaite, là où l’on a quelque chose à comprendre avant de retrouver la clarté.

    C’est ce nomands’land oscillant entre lumière et obscurité qui est notre terre d’apprentissage et d’expérimentation et soyez bien sûr que nous n’y sommes pas malgré nous, nous en avons fait le choix pour évoluer et pour aider à l’évolution de tous. A tout moment, ce que nous dépassons comme difficulté, dans l’apparente solitude de notre effort, nous l’offrons en réalité en dépassement à tous. Rien de ce que nous vivons, rien de ce que nous avons vécu de difficile auparavant, dans les murs inventés d’une injustice illusoire, et que nous avons dépassé pour remonter vers la lumière de la surface, n’a été un seul instant inutile ou perdu pour le collectif humain. Tout a été scrupuleusement observé par les différents aspects de notre être multidimentionnel et par ceux qui nous accompagnent avec bienveillance dans cette aventure. Même ceux qui, moins bienveillants, ont contribué à l’expérience par leurs rôles ingrats, ont vu et appris à des niveaux supérieurs de leurs êtres quelque chose d’essentiel à leur propre évolution. Rien, absolument rien, n’a été inutile.

    Pour certains d’entre vous qui lisez ces lignes, vous êtes passés ou vous êtes sur le point de passer à un stade de l’éveil qui offre de nouvelles difficultés à éclairer. Comme cela a été décrit dans de précédents articles, il est un moment où les perceptions s’élargissent. Les plus communes sont la perception télépathique, peu perturbante, ainsi que les perceptions clairvoyante et clairaudiante, beaucoup plus perturbantes pour celui qui les vit pour la première fois. Il y a plusieurs manières de réagir à cela, toutes dans le rejet ou l’acceptation.

    De celui qui ne comprend pas ce qui lui arrive et pense à tort perdre la raison, à celui qui prend tout sans le moindre discernement en en faisant sa nouvelle vérité, on observe un panel d’attitudes plus ou moins bien inspirées. L’inspiration est justement le maître-mot dans cette histoire. Qui nous inspire ce que l’on reçoit et comment le savoir ? Chacun aura pu constater le foisonnement des canalisations (channeling) à travers le monde. Les noms des êtres canalisés sont toujours plus prestigieux et les langages toujours plus emphatiques. Très peu proviennent de plans lumineux et énormément de « channels » sont le jeu d’êtres peuplant les plans intermédiaires. Oublions les impostures conscientes – celles des escrocs du New Âge exploitant un filon - et intéressons nous aux impostures inconscientes, les plus nombreuses.

    On est typiquement là dans le cas d’une ouverture des perceptions qui n’ont pas ou pas assez appelé le discernement et la vigilance. Certains reçoivent les informations par ce canal depuis l’enfance ou l’adolescence, âge où la remise en question de ce qui est soi n’est pas à l’ordre du jour, et ont donc laissé s’installer une communication jusqu’à l’âge adulte qui est tellement rôdée qu’elle n’a plus appelé la vigilance nécessaire. D’autres ont vu, parfois brutalement, leur perception s’ouvrir au moment de l’éveil et peuvent aisément se croire « arrivés ». Lorsqu’on pense être en communication directe avec Sainte-Chose ou Maître Machin, l’ego a vite fait de vous emballer le cadeau et vous avec.
    La question est donc bien là : où se situe votre vigilance ? Où en est votre discernement ? L’ego, toujours lui, fort de la nouveauté perturbante qui vous saisit, a beau jeu d’embrayer sur l’artifice spirituel sans vous laisser souffler. Une fois le forcing réalisé, la forfaiture est en place et il faudra une bonne dose de lumière personnelle pour surmonter le piège et s’en extraire. Comme je l’ai dit dans « Le petit bréviaire de l’ego« , cette facette du Moi est celle qui bâtit les prisons les plus solides. C’est que l’humilité est souvent loin de celui qui s’est ainsi piégé.

    L’humilité, c’est avoir une vision de soi au-dessus de l’engagement permanent de l’être en mouvement dans les méandres de son incarnation. C’est la compréhension née de la vision supérieure de l’Esprit sur la matière. Celui qui voit du ciel l’ombre qu’il dessine sur la Terre est conscient de l’éphémère illusion dont il se berce lorsqu’il se suffit à la contempler du sol. Sans humilité, l’être s’échine au combat qui lui donnera la satisfaction de voir son ombre prendre plus de place au sol. Son univers est restreint au pouvoir qu’il exercera dans les murs de sa tour d’ivoire personnelle. Dans l’humilité, il ne poursuivra pas ce combat car ce qu’il projette de lui, son ombre, il le sait, ne lui appartient pas. Elle est la fraction d’une œuvre plus grande en laquelle il trouve la joie d’apporter tout son amour, quelle que soit la tâche qui est la sienne. A l’image de ce que fut Thérèse de Lisieux, il a de la joie à tout offrir dans le petit, là où d’autres dans la vision de l’ego ne voient que souffrance et humiliation. A son image, celui-là est grand au-delà du théâtre du monde.

    L’humilité est le signe le plus flagrant que l’ego a retrouvé sa juste place. Elle est la clé, le moyen le plus sûr de demeurer dans la justesse lorsque les perceptions s’élargissent et que nous commençons à « recevoir » des informations par d’autres canaux que ceux habituels. Beaucoup des « éveillés » dans ce cas foncent de bon cœur alors même qu’ils n’ont pas accompli de guérir les troubles du pré-humain qu’ils ont été jusque-là. Souvent ils ne l’ont pas même envisagé. L’ego est alors à son aise pour revêtir les habits d’appârat du « spirituel ». Il est si facile de se nourrir du privilège illusoire de l’élu alors qu’on est juste le jouet d’un mauvais branchement.

    Channeling

    L’élargissement des perceptions n’est que la conséquence d’une ouverture plus grande au champ de conscience unifié dans lequel nous baignons tous en permanence. Les circonstances – à commencer par notre taux de fréquence vibratoire et celui de la Terre – permettent à présent cette ouverture jusque-là graduelle. Nous avons en nous les moyens naturels de répondre à ces nouvelles circonstances, c’est pourquoi la perception va s’élargir pour chacun aux auras, à la télépathie et à la vision de dimensions jusque-là invisibles au plus grand nombre. Tout ceci représente une source d’information conséquente qu’il va falloir intégrer dans la sérénité.

    Jusque-là, ces ouvertures étaient plus rares, elles ne concernaient pas tout le monde, et ceux et celles qui en étaient les bénéficiaires pouvaient aussi en être les jouets. D’abord parce que le taux vibratoire global était plus bas et que les incursions en des dimensions vibratoirement plus élevées demeuraient souvent assez proches de notre plan. Ce que l’on a appelé le bas astral et qui était le terrain de jeu favori d’entités peu évoluées qui se sont jouées de générations de médiums, et se jouent encore de bon nombre de ceux qui ont troqué le nom de médium pour celui de channels. Car même si le taux vibratoire global s’élève et que ces connexions erratiques se feront de plus en plus rares, n’imaginez pas que ce qui est « ailleurs » soit très différent de ce qui est ici. Il y a aussi sur d’autres plans des êtres farceurs, des êtres manipulateurs et d’autres franchement malveillants. Lorsque l’on synthonise des fréquences de réalité différentes de la nôtre, on touche encore ce qui est en rapport avec ce que l’on émet. Il faut donc se préparer à être intouchable.

    Quelques rares « canaux » sont justes, ceux qui ont fait un sincère travail de guérison et se sont efforcés par la suite de demeurer centrés. Mais dans le nombre de ceux qui canalisent à tout va aujourd’hui, combien ont vraiment envisagé qu’ils avaient eux aussi à guérir avant de prétendre guérir autrui ? Combien d’entre eux ont accepté humblement de se considérer comme chacun et pas au-dessus ? Les messages que ceux-là transmettent ou les thérapies qu’ils pensent exercer sont à prendre avec la conscience qu’ils ne sont pas obligatoirement inspirés par des plans très lumineux. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne transmettent pas aussi des vérités et de vrais enseignements, mais il s’y mêle parfois subtilement, parfois grossièrement, des éléments qui éloignent le chercheur de son chemin de libération et le ramènent vers une autorité à suivre.

    Les choses sont complexes, car il n’y a pas de séparation entre l’ombre et la lumière. Sur notre plan de vie, les deux aspects vivent ensemble et tendent à s’unifier vers quelque chose de très nouveau dans l’univers. Ce qui fait que des êtres, dont le vêtement est obscur, sont parfois le chemin emprunté par la lumière. Je sais que ces concepts d’ombre et de lumière peuvent paraître manichéens mais il est difficile d’être plus juste et précis avec d’autres termes que ceux-là, qui s’avèreraient finalement restrictifs.

    Ce qui importe lorsque l’on souhaite évoluer et non se complaire dans l’état jusqu’où nous avons pu arriver, c’est de se remettre régulièrement en question, de s’interroger sur la justesse de ce que nous sommes, de savoir regarder avec une grande honnêteté et toujours un peu d’humour ce qui n’est pas droit, ce qui n’est pas clair et ce que cela reflète. Car par ces voies s’engouffre tout ce qui est à même de nous ralentir et de nous dévier dans notre ascension. C’est ce qui arrive aux channels qui ne canalisent pas des plans très lumineux mais qui sont sincèrement persuadés du contraire. Ceux-là n’ont pas fait le travail de guérison préalable, ils n’ont pas la vigilance d’un décryptage honnête d’eux-même, et ceux qui boivent leurs paroles manquent de discernement. Comme toujours tout est à sa place entre pourvoyeurs et receveurs, jusque dans les jeux de pouvoir et de la soumission. Là est la route de ceux qui ont à comprendre qu’il y a en eux quelque chose à guérir, mais là n’est pas celle du chercheur sincère en quête de justesse et de vérité.

    Le discernement est une expression de la sagesse. La sagesse est la connaissance, avant tout celle du cœur. Ainsi le discernement semble difficile à exercer pour celui qui demeure dans l’opacité de ses limites égotiques – autrement dit celui qui n’y voit pas encore assez clair parce qu’il n’a pas entamé ou pas été assez loin dans sa désidentification à l’ego. Mais le discernement devient aisé lorsque l’humilité est aux commandes, signe que l’ego est redevenu l’outil nécessaire qu’il est, et pas le tyran auquel on a fini par s’identifier dans la souffrance. C’est dans l’humilité que la vision de l’être s’élargit et celui-là devient incompris de ceux qui voient d’un œil encore voilé par l’illusion.

    L’humble, parce qu’il a su voir clair en lui, a naturellement renoué avec son essence et voit clair en autrui. Son discernement est aiguisé, sa vigilance est sereine, sa parole est juste et aimante et sa vision des errances de l’humanité est toujours compatissante car il en connaît les raisons. Il y a bien des chemins qui mènent à la Connaissance, mais il n’y a finalement pas d’autre seuil à franchir que celui de l’humilité pour acquérir la Maîtrise. Elle est la porte ouverte de l’impeccabilité. A l’humble qui cultive l’intention d’incarner l’impeccabilité il est beaucoup donné pour l’aider sur cette voie. Soyez humble et présent, demandez de l’aide aux êtres de lumière qui vous accompagnent, vous la recevrez sans attendre. En cette « êtreté », vous pressentirez toujours ce qui est juste et ce qui provient de l’illusion. Là est le discernement, là s’éteint l’indécision. Car c’est dans l’humilité que naît l’impeccabilité.

    Fraternellement,
    "Le Passeur"

    Source: http://www.urantia-gaia.info