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MALADIE: Problème ou Solution?

Et si la maladie n’était pas un problème mais une solution ?

C’est, en tout cas, ce que suggèrent de nombreux médecins et psychothérapeutes à la suite du Dr. Hamer, un médecin allemand qui, dans les années 80, a créé le concept de "Médecine Nouvelle".
Certains voient dans l’univers un immense phénomène pathologique, et par conséquent chaque organisme comme une maladie.
Ainsi, toute l’évolution ne serait-elle que le résultat d’une succession d’adaptations pathologiques des organismes aux diverses transformations d’un milieu lui-même pathologique.
La vision est loin d’être infondée, mais on peut néanmoins l’épurer de son aspect négatif, la pathologie, et ne plus conserver, dans cette brillante théorie, que l’idée d’adaptation, une idée qui n’oblige pas à souffrir inutilement.
Christian Flèche donne un exemple tout simple pour expliquer l’adaptation biologique.
"Si nous mangeons , écrit-il, l’estomac se met à secréter de l’acide chlorhydrique.
C’est bien une solution de l’organisme, sa solution habituelle en vue de la digestion, et non pas un problème.
Et si nous avalons une arête de poisson, nous ferons plus de muqueuse, parfois un polype de l’estomac, de façon à produire encore plus d’acide et ainsi digérer cet élément.
Toute maladie, tout symptôme, répond à ce que j’appellerais une intention positive, qu’il nous faut apprendre à découvrir. Un symptôme est une solution d’adaptation à un événement extérieur".
Tout, dans le domaine de ce que l’on appelle habituellement la maladie, est donc réaction d’adaptation vitale.
Si quelqu’un mange des huîtres avariées, la réaction va être le vomissement. C’est le symptôme. Mais, dans la plupart des cas, ce symptôme est une réaction à une action oubliée. Il faut donc alors aller à la recherche du sens du symptôme.
Si quelqu’un fait un surplus de poumon, comme une tumeur, il faut s’interroger sur l’intention positive qui, chez cette personne, est à l’origine de cette fabrication excessive de poumon, et, pour ce faire, tenir compte de la fonction biologique de l’organe, mais aussi, bien souvent, de la nécessité d’éviter un stress.
Tant que le patient fabrique plus de masse pulmonaire parce qu’il se trouve dans un milieu pauvre en oxygène, seule la fonction de l’organe reste incriminée.
Mais, la plupart du temps, le stress joue un rôle décisif.
Si quelqu’un se sent obligé, par exemple, de courir dans deux directions opposées, il peut finir par développer une paralysie pour éviter le stress.
Dans ce cas, la maladie devient un procédé biologique visant à nous soulager du contact conscient et permanent avec un stress spécifique.
Voilà pourquoi le problème non réglé est enfoui au plus profond de l’inconscient, et qu’au niveau biologique un organe va encoder et prendre en charge ce problème, localisant ainsi le stress.

La programmation cérébrale
Claude Sabbah, pour sa part, insiste avant tout sur le rôle prépondérant du cerveau et de ses programmations.
Pour lui, il existe une programmation entièrement contrôlée par le cerveau et axée sur la survie.
Quand une personne vit un événement ressenti comme traumatisant, que la situation perdure tout en étant vécue dans l’isolement et qu’aucune solution n’est trouvée, le stress qui en résulte est alors pris en charge par le cerveau automatique, autrement dit par le subconscient, afin d’assurer la survie.
"Pour être plus performant, ajoute-t-il, le cerveau peut utiliser une programmation qui s’est déjà avérée efficace, dans le passé, et composer ainsi avec un stress de même nature.
Ce peut être un programme gardé en mémoire depuis l’enfance ou utilisé de façon répétitive par les membres du clan familial.
Selon l’intensité et la tonalité du ressenti découlant de l’événement traumatisant, le programme utilisé peut occasionner le dysfonctionnement d’un endroit spécifique du corps. C’est ce dysfonctionnement qui se manifeste sous forme de malaises ou de maladies".
Peut-on conclure que la maladie s’avère une solution parfaite utilisée par le cerveau en vue d’assurer, sur une base temporaire, la survie de l’individu ?
"Chez une personne malade , répond Claude Sabbah, la prise de conscience du programme impliqué dans le déclenchement du dysfonctionnement ainsi que l’utilisation d’une solution différente de celle préconisée par le cerveau feraient en sorte que la maladie perde sa raison d’être. Le retour à un fonctionnement normal devient alors possible".
D’après ce thérapeute, chaque partie du corps humain est contrôlée par une région précise du cerveau qui peut être comparée à un fusible dans un poste de contrôle.
Lorsqu’un événement survient dans la vie d’une personne, il déclenche un ressenti caractérisé par une intensité et une tonalité.
Selon l’intensité et/ou la durée du ressenti, l’événement sera considéré comme traumatisant, stressant.
Quant au ressenti, il sera décodé comme un stress par une région-fusible du cerveau.
Quand ce stress est trop intense ou qu’il dure trop longtemps, la région-fusible qui décode ce stress disjoncte évitant ainsi une panne plus importante au niveau du cerveau.
Cette façon de fonctionner favorise donc bien la survie de l’individu.
Dans la vision de Claude Sabbah, il s’agit d’identifier les liens qui existent entre l’intensité/tonalité d’un ressenti-stress, la région-fusible touchée et le fonctionnement de la partie du corps qui est contrôlée par cette région-fusible.
Le rôle du cerveau est de décoder l’intensité et la tonalité du ressenti-stress en termes de risque pour la survie de l’individu.
Bien sûr, le déclencheur du ressenti-stress peut être symbolique, virtuel, imaginaire et non pas seulement réel, le cerveau ne faisant aucune différence quant à l’origine du ressenti-stress qu’il décode.
Bref, cela permet de remonter, en prenant conscience des liens impliqués, jusqu’à la véritable cause des malaises ou maladies et d’en arriver à trouver une solution plus positive pour gérer le ressenti-stress.

Le choc initial
Quelles que soient les approches, les auteurs s’accordent sur l’importance prépondérante du traumatisme initial que Christian Flèche appelle d’ailleurs le « choc biologisant » ou « bio-choc ».
Ce choc est l’instant précis du déclenchement de la maladie, autrement dit le moment clé de l’entrée en maladie.
Pour le praticien, il est indispensable de découvrir cet instant charnière où tout bascule, car il est déterminant à la fois dans la mise en maladie et dans la mise en guérison.
Mais attention, cependant, car tous les chocs de l’existence ne sont pas nécessairement des chocs biologisants, tous les événements traumatisants ne suscitent pas des maladies.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bio-choc passe toujours inaperçu, et il se situe beaucoup plus dans le ressenti que dans l’événement.
En réalité, même un événement tout à fait anodin, en tant que déclencheur du réveil d’une souffrance passée, ou « goutte qui fait déborder le vase », peut tout à fait produire un choc biologisant.

Que faut-il donc pour qu’il y ait bio-choc ?
Tout d’abord, que l’événement traumatisant soit vécu dans l’isolement ; ce qui ne veut pas dire qu’il n’arrive qu’aux personnes seules mais à celles qui n’ont pas trouvé dans leur entourage des oreilles suffisamment amies pour recevoir l’expression de leur problème, de leur ressenti, de leur émotion.
Le bio-choc est également imprévu, surprenant. Ce n’est pas la mort d’un parent à la suite d’une longue maladie, mais celle survenant brutalement, par exemple à l’occasion d’un accident.
Le bio-choc apparaît aussi sans solution. Il laisse le sujet dans l’impasse.
Enfin, il est relié aux valeurs profondes de l’individu. Si une personne pour laquelle le travail est juste un mal nécessaire est licenciée, il n’y aura probablement pas bio-choc ; mais si cela arrive au contraire à quelqu’un pour qui le travail est toute sa vie, le traumatisme biologisant est pratiquement assuré.
Ce traumatisme biologisant peut d’autre part être coloré par divers ressentis et provoquer colère, dévalorisation, honte ou peur de manquer… et par conséquent déterminer des types de maladies différents.

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L’importance du ressenti
D’après Christian Flèche, le ressenti spécifique au moment du bio-choc est fondamental. C’est la pierre angulaire de l’entrée en maladie comme de l’entrée en guérison.
Il en existe quatre types fondamentaux, qu’il faut savoir reconnaître, un peu comme les quatre couleurs pouvant être projetées sur le monde extérieur et les événements, et qui auront des répercussions biologiques et/ou psychologiques très diverses, selon l’émotion ressentie et le sens qui lui est accordé.
Les ressentis archaïques, liés à la survie. Par exemple, la peur de mourir, la peur de manquer de nourriture. Ces ressentis correspondent aux besoins basiques, fondamentaux. C’est un niveau très animal.
Les ressentis liés aux besoins de protection. C’est le cas lorsqu’on se sent agressé, sali, souillé, atteint ou en danger.
Les ressentis à coloration de dévalorisation. On les rencontre par exemple chez les personnes qui sont atteintes dans leur estime d’elles-mêmes, qui se pensent nulles ou qui croient ne rien valoir.
Les ressentis liés au domaine social, aux relationsC’est là que l’on situe les notions de contact, de territoire, de sexualité, de séparation, et les ressentis de frustration, colère et impuissance.
Mais, bien sûr, ces ressentis sont purement biologiques, émotionnels, et non rationnels.
Aussi, la logique raisonnante n’y a pas sa place, ni au niveau de la genèse du symptôme, ni au niveau de la guérison.
Etant irrationnelle, cette logique émotionnelle, inconsciente, ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire.
Ainsi, le vécu en direct d’un événement ou son simple souvenir peuvent provoquer les mêmes réactions organiques, les mêmes palpitations, les mêmes transpirations, et bien sûr aussi les mêmes tristesses, les mêmes colères, les mêmes hontes…
"Nous ne sommes pas en relation avec un monde extérieur objectif, quantifiable et reproductible », remarque avec justesse Christian Flèche, « mais avec une idée, une construction interne, une recréation intérieure du monde extérieur".
Et ce sont effectivement ces interprétations du monde qui engendrent des émotions, agréables ou désagréables, selon le sens attribué à l’événement, qu’il soit d’origine réelle ou imaginaire.
Enfin, cette émotion entraînera une réponse biologique, bien réelle, elle, pouvant aller de la simple crispation à la tumeur.

Le décodage biologique
Le décodage biologique, issu de la Médecine Nouvelle  du Dr. Hamer, a été lentement mais sûrement développé, au cours des années 90 pour vérifier et infirmer les différentes hypothèses et intuitions – parfois excessives – du Dr. Hamer.
Dans ce nouveau paradigme, la maladie devient donc une réponse d’adaptation ; et s’il est question de "décodage", c’est que cette perspective révolutionnaire voit, dans le symptôme, un code, la transcription d’une histoire.
Exactement comme le signal crypté des chaînes de télévision payantes, notre histoire personnelle, ou quelquefois transgénérationnelle, s’encode dans notre foie, nos os, nos yeux, etc. 
De ce point de vue, la mission de la médecine consisterait à offrir un décodeur au patient… plutôt que de bloquer le signal à l’aide de médicaments ou de le supprimer à coups de bistouri.
Et si ce décodage est qualifié de « biologique », c’est que, bien qu’il s’agisse d’une psychothérapie, il n’est toutefois pas question, ici, de décoder le langage ou les archétypes, mais l’organisme et les fonctions de chacun des organes.
Ainsi par exemple, pour comprendre une maladie dermatologique, il faudra d’abord admettre que le derme est ce qui nous protège de l’extérieur, et qu’il s’épaissit naturellement dès que l’on se sent agressé.
En d’autre terme, ce décodage biologique est une invitation à pénétrer le mystère de l’organisation du vivant et de ses nécessités d’adaptation.
Pour répondre à ces somatisations diverses que l’on appelle les maladies" et qui sont autant de solutions qui se sont arrêtées en chemin, le décodage biologique propose une pratique thérapeutique qui, bien que largement inspirée par les travaux de Milton Erickson et de Philippe Lévy, conserve néanmoins un certain nombre de spécificités.
Et tout d’abord, il s’agit pour le thérapeute de rencontrer le patient dans sa réalité biologique et environnementale, à savoir sa famille, son métier, etc.
Le deuxième aspect de cette thérapie est d’ordre pédagogique puisqu’il consiste à éduquer et à informer le patient sur le sens de la maladie et l’importance du ressenti.
Ensuite de quoi, chaque symptôme s’originant dans un événement devenu émotionnel, il va aussi s’agir de rencontrer le patient dans sa réalité émotionnelle afin de remettre l’émotion bloquée en mouvement et de lui tracer un chemin vers l’extérieur, que ce soit sous forme de création artistique, de jeux de rôle, de pleurs ou de mouvements du corps…
Enfin, cette approche s’intéresse au sens, ce sens qui, dans la maladie, a créé une émotion douloureuse, et qui, dans la guérison, suscitera une émotion positive.

 Jean-Baptiste Loin 

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