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VIVRE c'est......

 

Se libérer de la victime en soi pour retrouver le pouvoir illimité de créer notre vie!
Nous avons tous le pouvoir de choisir. Ouvrons la porte à ce pouvoir créateur, parce qu’il existe bel et bien.
L’utilisons-nous? Si, en se libérant de la victimite, on arrive à toucher cette place de pouvoir à l’intérieur de soi, si on arrive à entendre le langage de notre coeur, on redevient naturellement des créateurs, un peu comme des magiciens. Si suffisamment d’humains choisissent de vivre dans une conscience de respect, de partage, de centrage, d’ouverture du coeur et de l’esprit, s’il y a une masse critique d’êtres humains capables de faire cela, non pas seulement philosophiquement, mais concrètement dans le quotidien, cela peut créer un phénomène de bascule sur le plan de la conscience collective de l’humanité.

Extrait d'un entretien avec Annie Marquier:
L’état de victime est donc celui qui est le plus répandu, même chez ceux qui sont dans une démarche intérieure sincère?

R. Oui, sauf si la personne a déjà travaillé consciemment sur cet aspect. En général, il y a une espèce de graine d’impuissance dans le coeur de chacun. C’est une sorte de peine, de tristesse, de lourdeur... Tant qu’on garde cela à l’intérieur de soi, notre énergie est bloquée et notre vie semble figée. Ce sentiment d’impuissance s’exprime dans l’attitude de la victime. Nous en sommes tous plus ou moins atteints, certains de façon aigüe et d’autres, chronique. Il semblerait que cette dynamique de la conscience est fortement ancrée dans l’inconscient collectif.

D’où cela provient-il, selon vous?

R. Si l’on se penche sur l’histoire de l’humanité, sur toutes les souffrances, tous les abus de pouvoir, on constate que des mémoires y sont reliées. Cependant, ce n’est pas parce que le passé a été ce qu’il était que l’on doit nécessairement perdre son pouvoir devant lui. Certes, de fortes charges maintiennent cet état d’esprit, et le justifient peut-être, mais nous ne sommes pas obligés d’en rester prisonniers, surtout maintenant.

À partir de quel moment la transformation peut-elle s’opérer?

R. Il faut d’abord prendre conscience de notre propre attitude face à la vie, regarder comment l’on réagit dans le quotidien. Quand quelque chose ne nous convient pas, se met-on à blâmer les autres, notre voisin, notre conjoint, le gouvernement, Dieu le Père, la vie, le destin, n’importe qui, n’importe quoi? Autrement dit, est-ce qu’on donne la responsabilité de notre propre mal-être aux autres? Il s’agit là d’un symptôme de victimite direct.

Lorsqu’on blâme les autres, on a l’impression d’être soulagé. Il y a une charge dont on cherche à se débarrasser…

R. Oui, sur le moment on peut ressentir un certain soulagement, parce que c’est une façon de projeter les émotions négatives à l’extérieur de soi. Mais ce n’est que momentané, car cela nous enlève en même temps tout notre pouvoir. Et ça, c’est grave. Intérieurement, on le sent; nous ne sommes pas heureux d’avoir perdu notre pouvoir, ce qui nous contrarie encore davantage. Finalement, plus on blâme, plus on est fâché et plus on est frustré. Ce n’est pas ce qui arrive qui détermine ma vie, mais ce que je choisis de faire avec ce qui arrive. Quand on est dans la victimite, on déclare : Mais je ne peux rien faire! Quand on commence à sentir quelque chose de plus vibrant en soi, on dit plutôt: "Je ne sais ou je ne sens peut-être pas tout de suite ce que j’ai à faire, mais je sais que j’ai le pouvoir de changer les choses. "C’est là que le miracle peut se produire. Lorsqu’on est ouvert, la créativité vient naturellement, la vie nous répond. Je suis certaine que ce que vous dites là est essentiel.

Il faut accepter de s’en remettre à une force plus grande. C’est le sens véritable de la confiance ou de la foi en la vie.

R. C’est une force plus grande et c’est notre force en même temps. On a ce pouvoir de trouver des solutions ou de résoudre des difficultés. On l’a!

Mais quand on maintient l’esprit de la victime, on bloque ce pouvoir. On se ferme.

R. C’est ça. Et quand on ne trouve pas de solutions, on peut se plaindre encore plus, se convaincre qu’on a raison de blâmer l’extérieur. Pourtant, c’est nous qui fermons la porte. Ce que je veux transmettre en premier aux gens avec qui je travaille, c’est : Ouvrons la porte à ce pouvoir créateur, parce qu’il existe bel et bien. Je réponds à la vie dans un esprit d’accueil et avec un petit sourire en coin, même si j’ai mal.
Un coin de la bouche n’est pas content, mais l’autre coin dit : Eh! J’ai le pouvoir de faire quelque chose avec cela. Qu’est-ce que je peux faire? J’entends les gens réagir et rétorquer : Oui, mais Madame Marquier,

comment peut-on accepter avec un petit sourire en coin les catastrophes et les injustices innommables qui peuvent survenir dans une vie humaine?

R. Il est vrai que l’être humain est parfois soumis à de grandes douleurs. Il importe de ne pas le nier et reconnaître la peine qui est là. Cela dit, on peut sombrer avec la peine ou bien on peut utiliser la peine comme un ferment pour faire éclore des fleurs extraordinaires. Je vais vous raconter une histoire vécue.
C’est l’histoire d’une jeune femme qui avait tout pour être heureuse : un beau mari, une bonne famille, beaucoup d’argent, tout allait merveilleusement bien.
Jusqu’au jour où, désirant avoir des enfants, elle met au monde un enfant fortement handicapé.
Au début, elle était frustrée, fâchée : Pourquoi cela m’arrive-t-il? Je vois mes amis; ils ont de beaux enfants, puis moi je suis prise avec… « cette chose-là ». Elle résistait au maximum à ce que la vie lui apportait; elle se sentait très mal à l’intérieur, n’acceptant pas du tout cette épreuve. Elle aurait eu assez d’argent pour placer son enfant dans une maison spécialisée, puis ne plus s’en occuper.
Au moment où cela devait justement se faire, il y a eu un déclic dans son coeur : Non. Je vais aimer cet être, au lieu de me plaindre, de gémir et de blâmer. Je vais en prendre soin. Plus tard, elle nous a raconté ceci : Prendre soin de cet enfant a été la plus belle expérience de mon existence. J’ai accepté ce que la vie me donnait sans résister pour vivre cette expérience avec mon coeur. Avant, j’étais tellement gâtée par la vie que je ne savais pas ce que c’était que d’aimer. Cela a été dur; j’ai souvent pleuré, mais ainsi, j’ai appris la plus grande des leçons, la leçon de l’amour. Il est certain que la victimite n’est pas facile à guérir. Un processus de guérison en profondeur des blessures du passé est en général nécessaire pour se libérer de ce sentiment d’impuissance. Mais cela est parfaitement possible, j’en suis constamment témoin au sein de mon travail d’accompagnement.
Admettons que nous reprenons le pouvoir sur le plan personnel, comme vous le proposez. Que dire du plan collectif sur lequel nous n’avons pas vraiment de pouvoir? Comment ne pas se sentir impuissants face aux malheurs et aux défis énormes de l’humanité?

Partagez-vous le même sentiment d’urgence d’un bon nombre d’humains en ce moment?

R. Il y a une urgence et en même temps, nous assistons à un grand éveil de la conscience. Les deux phénomènes vont de pair. Cette urgence n’est donc pas mauvaise, car elle peut être un facteur puissant de réveil. Parfois, on se dit effectivement : Moi, je veux bien vivre dans une conscience supérieure, dans l’amour, le partage, la responsabilité de ma vie, etc. Mais on est six milliards d’individus sur cette planète!
Que faire? En fait, cela concerne ce qu’on appelle le phénomène des champs morphogénétiques d’informations. Ce phénomène fait en sorte que dans une espèce donnée, il n’est pas nécessaire que tous les membres de l’espèce fassent un apprentissage pour que cet apprentissage soit disponible à l’ensemble de l’espèce. Il est par contre nécessaire qu’un certain nombre d’individus fasse cet apprentissage.
Donc, si suffisamment d’humains choisissent de vivre dans une conscience de respect, de partage, de centrage, d’ouverture du coeur et de l’esprit, s’il y a une masse critique d’êtres humains capables de faire cela, non pas seulement philosophiquement, mais concrètement dans le quotidien, cela peut créer un phénomène de bascule sur le plan de la conscience collective de l’humanité.
À ce moment-là, comme « par hasard », on voit apparaître de nouveaux chefs d’états, de nouvelles lois; on voit des choses qui bougent au lieu d’être bloquées. C’est donc dire que nous avons le pouvoir. Nous sommes en fait les seuls qui peuvent changer quelque chose dans l’inconscient collectif, si nous sommes assez nombreux.

Quand suffisamment d’humains ont su faire le feu, tous les humains savaient faire le feu…

R. C’est exactement cela. Ce phénomène a été testé scientifiquement; ce n’est pas une idée mystique. Il ne faut surtout pas perdre espoir. Bien sûr, nous ne sommes pas tous au gouvernement; nous n’occupons pas un poste de pouvoir extérieur, mais nous avons le pouvoir intérieur.

 

 

 

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