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Les 3 Corps.

 

Les 3 Corps.

 

    Cette appellation commune à de nombreuses traditions désigne l’individu dans ses différents domaines d’expérience.

    Le corps physique est en lien avec le monde des sensations (chaud/froid, tendu/détendu, douloureux/indolore…). il nous permet l’expérience du monde matériel. Il est constitué de notre structure dense (ostéoligamentaire) de nos muscles,organes internes, fascias, organes sensoriels…etc. Il est décrit par l’anatomie.

    Ce corps physique est animé, mis en mouvement par le corps éthérique (ou physiologique). Ce corps éthérique est la trame, le moule énergétique (champ morphogénétique) qui entretient la forme et la fonction du corps physique en assurant une juste circulation des souffles, des liquides (sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien) et des différentes énergies décrites par la Médecine Chinoise (défensive, nourricière…etc.). Les égyptiens l’appellaient le Ka ou double, représenté comme une image qui suit les contours de leurs personnages. Les chinois en parlent comme du corps d’énergie dans lequel le Qi circule selon différentes modalités mais notamment en suivant les méridiens d’Acupuncture. Les Théosophes lui ont donné le nom d’éthérique ou corps vital puisqu’il gère la vitalité de l’organisme.
    Nous parlerons d’une atteinte physique si la matière est touchée, comme dans le cas d’une fracture, entorse ligamentaire, déchirure, coupure, lésion ou blocage ostéopathique… Une atteinte de l’éthérique correspond à une atteinte de la physiologie qui peut être liée à une attaque externe de vent ou de froid par exemple (qui pourra entraîner migraines, rhume, sinusite…etc.) ou à un dérèglement interne causé par une alimentation inadéquate, une consommation excessive de médicaments, ou par une mauvaise gestion émotionnelle et/ou mentale…(atteinte des autres corps qui retentit sur le corps éthérique).

    Ces deux corps (physique et éthérique) sont comptés comme un seul tant ils sont indissociablement liés et participent du même domaine d’expérience: la sensation. Ils appartiennent au plan matériel et sont donc observables: le corps éthérique se révèle par le procédé des photos Kirlian ou s’objective avec un simple potentiomètre aux points d’entrée et de sortie des méridiens (nos propres sens, par un entraînement adéquat, deviennent des capteurs tout aussi sensibles, voire bien plus sensibles!).

 

    Le corps émotionnel ( ou astral, des théosophes) est le siège de notre vie émotionnelle. Nous expérimentons les mouvements d’énergie qui l’animent, ou les informations qu’il véhicule sous la forme des émotions que nous ressentons: tristesse, joie, colère, peur, angoisse, frustration, bonté, enthousiasme, courage…
    Pour l’être humain, l’énergie astrale est de loin la plus puissante: si un excès alimentaire peut entrainer une gêne pendant quelques jours, une simple phrase peut instantanément et durablement couper l’appétit et le sommeil si elle vient toucher une zone émotionnellement sensible. Ayant comme qualité de mémoriser toutes les expériences vécues, le corps émotionnel recelle ainsi une grande part d’ombre constituée par toutes les émotions que nous refoulons, les vécus difficiles et non digérés qui ont jalonnés notre existence.
    De part sa position entre le corps éthérique et le corps mental, le corps émotionnel interagit directement avec eux: une émotion se caractérise ainsi par des sensations et des modes de pensée qui lui sont propres (l’angoisse donne ainsi la sensation de resserrement du plexus solaire et de la gorge (physique/éthérique) et met en route des pensées en boucles, agitées (mental)). C’est d’ailleurs par ce biais que nous identifions le plus nos émotions. Il est donc primordial de nettoyer ou alchimiser les mémoires qu’il contient pour éviter qu’elles ne troublent ensuite les autres corps: notre pratique nous amène à constater à quel point de nombreuses perturbations physiques ou psychiques (migraines, ulcères, infections urinaires,crises vésiculaires, douleurs de dos, dépressions…) sont en fait des conséquences à plus ou moins long terme de dérèglements émotionnels non conscientisés ou non libérés (noeuds émotionnels).

 

    Le corps mental est le champ énergétique où prennent forme et se déploient les pensées, nos croyances, jugements, opinions et regards sur nous-même, sur le passé, l’avenir ( à-venir ) et le monde qui nous entoure. Il est également le siège des grandes forces archétypales présentes dans les mythes de toutes les cultures. Les archétypes sont les structures essentielles de notre psychée au même titre que le squelette pour le corps physique.
    D’un point de vue énergétique, il crée les moules où va se déployer notre énergie: une croyance forte limite et oriente notre vision comme les oeillères d’un cheval, ce qui bien sûr peut être une force, mais elle induit donc des réactions (physiques comme émotionnelles) limitées à ce champ de perception. Le principal problème de ces moules (ou champs morpho-génétiques cf. R Sheldake) est que la plupart nous sont légués par notre éducation, culture, lignée, médias… Fort peu sont issus d’une expérience directe et consciente. Hors, seuls ces derniers critères peuvent nous mener progressivement à un véritable équilibre de vie.
    Le corps mental est le sujet d’étude de la psychologie.