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scutellaire

  • LA SCUTELLAIRE

    ORIGINE 
    Scutel­laria lat­er­i­flora –Lami­acée
    Skull­cap — Scutel­laire casquée

    Originaire d’Amérique du Nord, la scutellaire Américaine est une plante herbacée de la famille de la menthe qui, bien exposée au soleil, pousse sur des sols humides et riches.  

    Scutellaire

    Peu con­nue en France, on peut cepen­dant facile­ment la faire pousser en France. A l’état sauvage, elle affec­tionne les milieux humides… les marais par exemple.

    Elle fait par­tie de la famille des lami­acées : comme la men­the, le thym, la mélisse… et mesure jusqu’à 60 – 80 cm de hau­teur.
    Cette plante est util­isée de longue date par les Amérin­di­ens du Nord, Algo­nquiens ou Iro­quois, notam­ment lors de rit­uels de purification.

    Comprenant plus de trois cents espèces se développent sous les climats tropicaux et tempérés d’Asie du Sud-Est, d’Europe et d’Amérique du Nord, la scutellaire Américaine était connue pour ses usages thérapeutiques.
    Elle contient principalement de l’Acide ascorbique, des Tanins, des Flavonoïdes et des Polysaccharides  
    Appartenant à la famille des labiées ou lamiacées, la scutellaire Américaine (encore appelée scutellaire latériflore), était utilisée par les amérindiens comme un sédatif, un calmant mais également comme un tonique du système nerveux.  Au fil du temps, elle est tombée aux oubliettes, faisant place aux substances dérivées de l’opium et autres molécules de synthèse.
    Egalement utilisée en Médecine traditionnelle chinoise, pour traiter les maladies inflammatoires, cette plante vivace se veut vertueuse.  

    PROPRIÉTÉS EN USAGE INTERNE 
    Comme propriétés, on retiendra donc  que la scutellaire Américaine est un :
    – neuroprotecteur. Elle empêche le développement de certains troubles et affections dont la dépression, la maladie de Parkinson et d’Alzheimer,
    – anxiolytique
    – et enfin, un décontracturant musculaire.
    Récepteur d’un neurotransmetteur cérébral responsable de la régulation de l’angoisse, la scutellaire agit comme un antispasmodique léger visant à traiter la tension musculaire, la tension nerveuse et l’insomnie et l’anxiété. Elle est de plus en plus préconisée par les herboristes modernes.

    - Décon­trac­tante
    - Relax­ante mus­cu­laire et cérébrale
    - Anx­i­oly­tique
    - Tonique du sys­tème nerveux
    - Anti­dé­pres­sive légère
    - Séda­tive légère
    - Fébrifuge (fait baisser la fièvre)
    - troubles de la circulation,
    - fièvre,
    - toux,
    - troubles gastro-intestinaux,
    - maladies allergiques...
    - Régu­larise aussi les cycles mestruels
    - Fait baisser le taux de cholestérol sanguin
    - Elle est béné­fique pour le coeur
    - Elle a un effet pro­fond et sub­til sur le mental

    La prise de cette plante peut s’ajouter à d’autres telles que la passiflore, le houblon, par ou encore, la valériane.  

    DOSAGE 
    Pour les dosages : une grosse cuil­lère à café de plantee séchée (feuilles) en infu­sion (10 min. ), ou 20 à 40 gouttes de teinture-mère. Elle peut se pren­dre 3 fois par jour en cure de fond pour le sys­tème nerveux, ou ponctuelle­ment pour un stress pas­sager ou un tra­vail sur soi: si on veut l’utiliser sou­vent dans ce but, pren­dre de préférence une dose 3 fois moin­dre que la dose physique habituelle, voire une dose homéopathique.

    APPLICATIONS 
    Son intérêt est d’agir sur plusieurs plans : elle calme, mais n’endort pas : au con­traire, elle toni­fie le sys­tème nerveux, nous aidant à affron­ter les événe­ments, étant ainsi utile en cas de dépres­sion légère, ou pour un sevrage en douceur aux anti dépresseurs. C’est d’ailleurs la plante de sevrage par excel­lence aux drogues et médica­ments psy­chotropes de toute sorte. Elle agit sur les fameux récep­teurs GABA, impliqués dans la sen­sa­tion de bien être. Elle aug­mente le taux de séro­to­nine, l’hormone du "bon­heur". Au niveau physique son effet décon­trac­tant est éton­nant. 
    Je l’estime glob­ale­ment supérieure au milleper­tuis générale­ment recom­mandé en général pour ces usages car elle provoque moins d’effets sec­ondaires et inter­ac­tions éventuelle­ment indésir­ables. Mais je ne dis cela qu’à titre indi­catif, car cha­cun a sa sen­si­bil­ité per­son­nelle aux plantes, surtout en ce qui con­cerne le sys­tème nerveux et le mental.

    Elle fait donc mer­veille en cas d’anxiété, d’état dépres­sif pas­sager ou durable, angoisse, insom­nie, stress, sur­me­nage, fatigue nerveuse, diges­tion dif­fi­cile due au stress, migraines et maux de tête, hyperactivité.

    Elle est égale­ment utile pour régu­lariser les cycles men­stru­els. Elle est béné­fique pour le foie aux doses phy­tothérapeu­tiques, ce qui est un autre atout majeur par rap­port aux drogues chim­iques qui sont nocives pour cet organe d’importance cap­i­tale : c’est l’usine à trans­for­ma­tions de tout ce que nous absorbons, sur les plans physique (nour­ri­t­ure) ou sub­til (émotions).

    A un niveau sub­til, elle favorise le calme men­tal, la médi­ta­tion, la lucid­ité : elle apaise, mais on ne doit pas chercher dans cette plante un moyen de fuir nos émo­tions. C’est bien ce qui fait son intérêt. Pour le tra­vail sur soi, elle est idéale. Elle favorise la prise de con­science des plans plus sub­tils de notre con­science, elle per­met une prise de recul salu­taire. Son énergie est féminine.

    CONTRE - INDICATIONS 
    Elle présente peu de contre-indications: elle peut être eupho­risante à haute dose, mais sans dan­ger. En cas de traite­ment avec des médica­ments psy­chotropes, con­sul­ter un médecin ouvert sur la phy­tothérapie si pos­si­ble, car des inter­ac­tions entre plante et médica­ment peu­vent tou­jours avoir des effets indésir­ables, comme de provo­quer exacte­ment les effets qu’on voulait apaiser.
    La scutel­laire ne cause pas de dépen­dances aux doses phytothérapeutiques.

    OU TROUVER DE LA SCUTELLAIRE ? 
    Pour en trou­ver sur le Net il faut l’appeler par son nom anglais "Skull­cap". Il faut éviter les "smart-shop" qui vendent de la qual­ité déplorable tout en recom­man­dant des dosages extrav­a­gants