10 MALADIES SPIRITUELLEMENT TRANSMISSIBLES
- Par REGINE DRAIZE
- Le 29/12/2017
- Dans APPRENTI- SAGE
Lorsqu’une personne effectue une virage important dans sa vie, cela suscite souvent la surprise, la confusion, l’incompréhension ou le jugement des autres. C’est particulièrement le cas lorsque ces changements sont induits par une quête personnelle ou spirituelle — car les gens nous aiment souvent tel que nous l’avons toujours été et n’aiment pas nous voir changer. Mais il arrive tout de même que parfois, ces regards hagards soient le signe que nous ayons contracté une MTS (maladie transmissible spirituellement). Notez que vous serez sûrement en mesure d’identifier des gens aucunement spirituels mais ayant ces mêmes schémas de pensées.
1. La spiritualité de type "malbouffe"
Combiner la spiritualité avec le culte de la vitesse, du multitâche et de la gratification instantanée véhiculée dans notre belle société, et vous obtenez de la spiritualité de type "fast-food". Cette forme de spiritualité est le résultat de l’imagination collective que l’allégement de la souffrance de notre condition humaine peut être rapide et facile. Une chose est claire, cependant: la transformation spirituelle ne se fait jamais du jour au lendemain.
2. La spiritualité à deux faces
Cette forme de spiritualité provient de la tendance à parler, s’habiller et agir comme on imagine qu’une personne hautement spirituelle le ferait. Mais en fait, ce n’est qu’une façade, comme certaines personnes vont porter des vêtements griffés ou conduire des voitures de luxe pour impressionner les autres en se donnant du faux prestige. Et oui, la spiritualité n’échappe pas à ce trait de caractère humain.
3. Les motivations inconscientes
Même si le désir de cheminer peut être pur et authentique au départ, il arrive qu’il devienne teinté par des motivations inconscientes comme le besoin d’être aimé, d’être spécial, d’être reconnu ou de faire partie d’un groupe, le besoin de combler un vide intérieur, la croyance que son chemin spirituel va enlever notre souffrance, le désir d’être "meilleur que", ou encore d’être "l’élu".
4. Prendre une identité spirituelle
Dans cette maladie, l’ego s’identifie avec les expériences spirituelles pour les faire siennes. Ainsi, la personne peut en venir à délaisser son identité « de tous les jours » pour une identité plus près des expériences spirituelles vécues, comme par exemple de se donner certaines prétentions, certains dons, ou même changer de nom. Cependant, il se peut qu’une personne possède de véritables dons, mais il s’agit ici de ce que dégage la personne… Est-elle demeurée terre-à-terre ou flotte-elle un peu trop? Dans la plupart des cas, cela ne dure pas indéfiniment, mais tend à durer plus longtemps chez ceux qui se croient très évolués.
5. L’ego spirituel
Cette maladie se produit lorsque la structure égotique d’une personne devient profondément ancrée dans des concepts spirituels au point de se forger un dogme de pensées et de croyances rigides. La personne devient en quelque sorte imperméable à tout ce qui pourrait contredire son dogme ; aide extérieure, nouvelles idées, critiques constructives, etc. Elle devient alors " bouchée bien dure" et se saborde elle-même dans son propre cheminement.
6. Les maîtres à penser produits en série
Il y a plusieurs courants spirituels "trendy" (à la mode) qui produisent des gens pensant avoir atteint un certain niveau d’illumination ou de maîtrise spirituelle qui se situe bien au-delà de leur niveau actuel. Cette maladie génère une sorte d’effet d’entraînement : dit ceci, fait cela, reçoit cette intuition et — Bam! Te voilà illuminé et prêt à illuminer les autres. Le problème n’est pas que ces professeurs enseignent, mais qu’ils se représentent comme ayant atteint un niveau élevé de maîtrise qu’ils ne possèdent pas.
7. L’orgueil spirituel
Semblable à l’ego spirituel… Cela se produit lorsqu’une personne a acquis un certain niveau de maîtrise, de connaissances ou de sagesse suite à des nombreuses années de travail sur elle-même, et qu’elle utilise cela comme prétexte pour cesser de croître. Cela ouvre la porte à une attitude de "supériorité spirituelle" du genre : "Je suis meilleur, plus sage et au-dessus des autres grâce à ma spiritualité "
8. La pensée de groupe
Ce virus, comme son nom l’indique, sévis surtout dans les groupes, les communes ou les sectes. Sa virulence est très variable. Cette forme de pensée contient plusieurs éléments traditionnels de co-dépendance. Ce groupe fera donc faire plusieurs accords subtiles et inconscients concernant la façon correcte de penser, de parler, de s’habiller, d’agir, etc. Or donc, les personnes infectées par le virus de la pensée de groupe tendront à rejeter les personnes, les attitudes, les croyances, ou les situations qui ne correspondent pas aux lois non-écrites du groupe.
9. Le syndrome des élus (the chosen one)
Ce syndrome induit la personne à croire que le groupe auquel elle adhère est le plus spirituellement illuminé, évolué, puissant, correct… Bref, meilleur que tous les autres! Cependant, il ne faut pas sauter aux conclusions trop vite, car il y a une distinction importante à faire entre ceux qui croient avoir trouver un chemin, un coach ou une communauté qui leur apporte ce qui leur convient le mieux, et ceux qui croient avoir trouver "le seul vrai, bon et unique" (The One).
10. Le virus mortel "J’y suis parvenu"
Cette maladie est la forme la plus virulente de l’orgueil spirituel, et a la capacité d’être mortelle à tout cheminement personnel ou spirituel. Elle tient en la croyance que la personne est enfin arrivée à destination, le but ultime de sa quête spirituelle. Du moment qu’elle croit fermement avoir atteint ce but ultime et que cela est bien cristallisé dans sa psyché, toute croissance spirituelle devient impossible. La propagation de ce virus dépend du charisme de celui qui en est porteur, mais aussi de la faiblesse du système "immunitaire "(ego) de l’autre. Combiné à la pensée de groupe, les dommages peuvent être terribles, voir irréversibles!
Le développement du discernement face à notre ego et ses tentatives de déceptions est sans aucun doute un élément important à tout cheminement spirituel. Cette partie de notre personnalité n’est pas à sous-estimer car il peut nous faire dévier de notre route, ou nous faire prendre de grands détours. Aussi, il est important de développer une foi infaillible en notre capacité de s’aimer, de se respecter, de se relever, et d’exprimer le meilleur de nous même, afin d’éviter les pièges de la facilité, de l’abandon, de la culpabilité, et du repli sur soi, tendus par l’ego. Il faut aussi faire grandir en nous cette certitude que l’on aura jamais fini d’en apprendre sur la vie, car en bout de ligne, c’est de cela dont il s’agit… apprendre!
Source: 10 Spiritually Transmitted Diseases – Mariana Caplan, Ph.D.
MA VISION
1- C'est pathétique. On consomme du magnétiseur, du chaman, du guérisseur, du Reiki (parce que c'est à la mode)... comme on consomme n'importe quoi.
On prend, on jette. On attend d'être sauvé par quelqu'un. On va vers ceux qui disent pouvoir nous sauver. C'est un leurre. Tout est à l'intérieur de soi. Nous autres, véritables aidants, ne sommes rien d'autre qu'une aide précieuse pour atteindre l'auto guérison. Laisser croire que nous sommes magiques est un mensonge. Nous aidons juste à libérer les âmes de leurs tourments, pour qu'enfin la guérison puisse advenir. Dire ce qui est n'est pas commercial. N'est pas lucratif. C'est mon choix. Les résultats obtenus sont magnifiques parce que les gens que j'aide sont adultes, responsables. Je leur dis merci. Nous sommes dans le juste. Sans mystères racoleurs. Voilà c'est dit.
2- Au lieu d'engager notre temps à essayer de convaincre les autres que nous sommes de belles personnes, que nous avons fait un travail à l'intérieur de nous-mêmes, que nous avons atteint un certain niveau de l'évolution et y compris cet enseignement donné, de courir toutes sortes de formations qui "gavent" le mental, ou que nous étions absents, mais maintenant nous avons compris....
Il est préférable de s'interroger sur l'effet que nous faisons à ceux qui nous entourent et sur la "fréquence" que nous transmettons dans notre vie quotidienne.
Si nous sommes en harmonie avec l'univers et ouverts de cœur, il n'est pas nécessaire de le dire autour de nous. Il suffit d'observer la façon dont le monde autour de nous s'aligne avec ce que nous adoptons et les dons avec lesquels nous nous remplissons de vie.
C'est, à mon avis, le moyen le plus rapide de définir à quel point nous nous trouvons dans notre voie d'évolution.
Ce n'est pas pour déléguer aux autres certaines responsabilités, mais y parvenir en fait, grâce à nos modifications, pour assumer complètement les nôtres.